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Marché publicitaire

Un léger optimisme...

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Un 1er trimestre en demi-teinte

Au premier trimestre 2023, le marché publicitaire semble subir lui aussi le contexte général de ralentissement économique et marque le pas. Il se contracte en effet au regard d’une année 2022 qui avait poursuivi sa croissance.

Selon le Bump, (Baromètre unifié du marché publicitaire), publié par France Pub, l’Irep et Kantar, les recettes publicitaires nettes totales s’établissent à 3,844 milliards d’euros au 1er trimestre 2023, en légère baisse de -0,7 % par rapport au 1er trimestre 2022, tout en restant largement au-dessus de leur niveau d’avant crise Covid à +9,8 % par rapport au 1er trimestre 2019.

Concernant la publicité extérieure, elle confirme son rattrapage vs T1 2022 à +5,9 %, avec un écart réduit par rapport au T1 2019 à -2,6 %. On note ce trimestre des évolutions contrastées ; deux univers sont en hausse comparés au T1 2022 : le mobilier urbain, le transport tandis que le shopping est quasi-stable. En revanche l’outdoor est en baisse le segment DOOH connaît, quant à lui ,une hausse significative.

Top 10 :

La distribution est toujours en progression, à +5 % au T1 2023 et se situe très au-delà de la période d'avant crise à +62 %.

La mode affiche une croissance de +16 % vs T1 2022 et de +79 % vs T1 2019. Elle est portée par le digital autour de trois segments en progression : l’optique, le luxe et, dans une moindre mesure, l’équipement sportif.

Très belle reprise du tourisme restauration à +55 %, en particulier en télévision, presse et publicité extérieure, secteur qui, avec la culture loisirs, a le plus souffert de la crise.

L’automobile, qui avait particulièrement freiné ses communications en 2022, renoue avec la croissance à +8% vs T1 2022, et continue de promouvoir les véhicules électriques et hybrides à travers des marques comme Renault, Nissan et Volkswagen.

Sont en baisse, les établissements financiers ainsi que les services principalement pour les livraisons à domicile, le secteur public, le marché du travail et même les réseaux sociaux.

La beauté reste pénalisée par des coupes budgétaires d’annonceurs tels que Beiersdorf, Bayer Santé Familiale et Lascad.

Enfin pour l’alimentation, la croissance du digital ne compense pas le fort repli d’annonceurs majeurs tels que Ferrero, Mondelez et Delica (Café Royal).

En dépit de ces chiffres en demi-teinte, les experts du Bump maintiennent leurs prévisions optimistes et voient toujours le marché publicitaire retrouver, dans sa globalité, en 2023, ses valeurs d’avant le Covid. Surtout grâce à une progression des recettes du digital de +39,9 % vis-à-vis de 2019.

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