Publicités lumineuses
Nouveau décret à venir…
Publicité lumineuse
Quelles interdictions ?
Suite à l’annonce de la ministre Agnès Pannier-Runacher le 24 juillet dans Le Journal du dimanche de décrets relatifs à l’extension des interdictions liées aux écrans publicitaires, le Conseil d’État travaille... Et le nouveau décret devrait être divulgué d’ici le 21 septembre, selon le ministère de la Transition écologique.
Un décret existe déjà depuis 2012 mais les règles diffèrent aujourd'hui selon la taille des agglomérations et il semble être peu appliqué et seulement depuis 2018.
La France va donc unifier les règles d'interdiction des publicités lumineuses entre 1 heure et 6 heures du matin (les gares et aéroports ne devraient pas être concernés) et interdire au niveau national les portes ouvertes des commerces chauffés ou climatisés.
Dans un contexte de flambée historique des prix de l'électricité et du gaz en Europe, la France se prépare comme ses voisins à mettre en œuvre rapidement des mesures de sobriété énergétique qui doivent aussi aider à lutter contre le réchauffement climatique.
Selon l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe), un écran publicitaire LCD numérique de 2 m² consomme 2,049 kWh/an, soit l'équivalent de la consommation moyenne annuelle d'un ménage pour l'éclairage et l'électroménager (hors chauffage).
La Convention citoyenne pour le climat, qui s'est tenue en 2020 à l'initiative d'Emmanuel Macron, avait proposé un objectif plus ambitieux au gouvernement :qui entraînait l'interdiction des écrans de vidéo publicitaires dans l'espace public, les transports en commun et les points de vente. Mais sa proposition n'a pas été retenue…
A priori, le nouveau texte concernera également les écrans publicitaires numériques (DOOH), qui devront donc s’éteindre chaque soir quelle que soit la taille de la ville. Alors, les vitrines illuminées en pleine nuit, les néons éclairant l’enseigne d’un magasin, les écrans actifs dans les couloirs du métro, dans le hall des gares… c’est presque du passé ? A suivre.